Rêver mieux: un nouveau défi se pointe à l’horizon

Ce matin, je courais pour la première fois depuis 3 jours.  Et ma plus longue sortie de la semaine dimanche prochain sera de 8 km seulement.  Bon, je me remets d’un petit souci au fascina, mais la raison principale, et je vous donne un petit-gros indice, c’est que je m’entraîne dans 3 sports depuis 2 semaines en vue d’un défi (…) et suis donc obligée de réduire mon kilométrage en course à pieds.  C’est un sacrifice plus grand que je l’anticipais je dois dire.  J’écrivais tout à l’heure sur mon Facebook « Trois petits pas »: « …Ce matin, je courais pour la première fois depuis mardi. Il était 6h15. La rue m’appartenait et j’étais dans le Bonheur avec un B gigantesque. No other sport compares to running. ».  Et c’est tellement vrai pour moi !

J’hésitais de vous parler de mon défi auquel je me suis inscrit il y a quelques semaines.  D’abord, je n’étais pas certaine d’aimer l’entraînement.  Ensuite, je ne suis pas certaine d’être capable de l’inclure dans mon horaire.  Aussi, je suis en manque de fer depuis plusieurs mois, ce que je dois prendre au sérieux.  Finalement, je me disais: « Si j’échoue, je vais avoir l’air de quoi? ».

Puis je me suis rappelée d’un des nombreux messages que j’essaie de passer: L’important c’est de rêver mieux, de faire nos petits pas, peu importe ce qui adviendra.  L’échec serait de ne pas y rêver, de ne pas ressentir les papillons de ce projet, de ne pas essayer à ma façon de faire de mon initiative des « Trois petits pas » (j’y reviendrai) un mouvement de santé globale.  Si mon fer ne revient pas à un niveau satisfaisant, si je perds l’intérêt (je doute fort), si je ne suis pas capable de l’inclure dans l’horaire (je doute aussi), si je me blesse et 1001 autres « si » et bien ma fois, je pourrai dire que j’ai osé rêver mieux.  Et dans l’instant qui m’est donné de vivre, ça me fait plaisir, ça me motive.  Les « SI » de notre cerveau ont souvent besoin d’être contenus parce qu’ils freinent notre épanouissement ! On peut choisir de rêver mieux à des projets parce que ça contribue au dépassement de soi ou de se se freiner en raison des « si ».  Selon moi, l’échec fait partie de notre parcours et même de notre potentiel.   C’est un des messages que je passe quand je donne des ateliers aux enfants et aux adultes et c’est le message que je vous transmets aujourd’hui.

Alors oui, je m’entraîne et j’ai envie de partager mon parcours avec vous, que je réussisse ou non.  Les outils que je transmets, ils seront dans cette nouvelle aventure…  Peut-être que ce sera un succès story comme les médias les aiment.  Peut-être que ce sera simplement une belle histoire de dépassement de soi parsemée de messages de santé globale.

Oui, je doute.  Je ne sais pas si je me rendrai au départ (et à l’arrivée) pour une foule de raisons.  Par moments, cela me semble impossible puis ensuite, comme les nuages, cela me semble tout à fait possible.  En regardant ces nuages qui passent, je fais mes petits pas et je regarde avec intérêt ce qui survient au jour le jour.  Ce que je sais, c’est que j’ai un grand plaisir à y rêver.  J’ai un immense plaisir quand je retrouve mes souliers de course.  J’ai un grand plaisir à découvrir autre chose.  J’ai un immense plaisir à travailler mes initiatives de santé, mes conférence et mon message de santé globale.  J’ai un immense plaisir d’y aller pas à pas dans la curiosité de ce que la vie me réserve.  L’essentiel, il est là, que j’y arrive ou non.

Je vous souhaite de rêver mieux !

Lysanne

 

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